Après la perte de leur emploi, certains vous diront « je vais faire du conseil ». Or, c’est plus souvent pour se convaincre eux-mêmes d’avoir pris une décision que pour exprimer une posture déjà assumée et parfaitement maîtrisée. Voici quelques conseils pour bien vivre votre transition professionnelle.
Vivre le changement, c’est savoir assumer les transitions sans dommages
Pour ce faire il est difficile de vouloir passer d’un métier à un autre sans une attitude circonspecte qui ne doit pas pour autant se priver d’enthousiasme : imaginer que rien n’est certain ni définitif par voie de conséquences, est la meilleure attitude qui soit. La nouvelle posture doit naître, se confirmer, se stabiliser pour un temps puis être remise en cause soit pour croître soit, pour faire face à un nouveau tournant de carrière, de vie, d’orientation.
Les décisions doivent s’accorder à ces conditions du mieux possible :
- trouver un milieu favorable à l’apprentissage d’un métier nouveau dont on a tout à apprendre.
- assurer la continuité de sa protection sociale et, à travers elle, de celle des siens : prévoyance, ASSEDIC, retraite,
- pouvoir changer de situation sans dommages, sans dettes, et même faire des allers retours si nécessaire.
- partir de là pour amplifier un mouvement d’affaires, créer une structure si nécessaire.
Focalisez vous dans un 1er temps sur la recherche de mission
Néanmoins, créer d’emblée sa structure est hasardeux et capteur d’un temps précieux. Une grande part de la réussite se joue au démarrage. De plus, une structure rigidifie la mobilité. Elle la complique par les obligations qu’elle génère.
Pour un expert ou un manager en transition professionnelle qui s’inscrit pleinement dans une posture de service, le contrat n’est qu’une modalité appropriée à la mission. Qu’il s’agisse d’un CDD, d’un CDI ou d’une prestation facturée en indépendant ou en portage salarial.
Dans les phases de transition, l’essentiel est donc de se préparer à conquérir ses premières missions. Pour ce faire, il convient de s’engager avec méthode dans une démarche de contacts qui nourrit un positionnement afin d’aboutir à une commande puis, à la constitution d’une clientèle. Ceci forme un parcours et c’est en suivant ce chemin qu’on peut choisir de s’emparer d’opportunités propres à nous permettre de réaliser un projet.
Il n’y a donc pas de préalable à l’action et pas de construction sans action cohérente.