Le marché de l’emploi ne vous convient plus ? Vous souhaitez mettre en application vos compétences ou votre expertise à votre propre compte ? Pourquoi ne pas lancer votre activité en freelance ?
Vous serez ainsi plus libre de vos tâches, de vos clients et vous serez flexible et autonome. Découvrez comment quitter votre emploi de la façon la plus sécurisante possible et être prêt à lancer votre activité en freelance !
Déterminez le coût de votre lancement d’activité
Lorsque vous envisagez de quitter votre emploi pour lancer votre propre activité il est important de prendre en compte l’aspect financier de votre projet. Démarrer une nouvelle activité freelance peut en effet s’avérer onéreux. Avant de quitter votre emploi, vous devez déterminer précisément de combien vous aurez besoin pour couvrir vos charges et lancer votre activité.
Il est important d’avoir économisé avant de quitter votre emploi tête baissée, en cas de débuts difficiles. Il est conseillé d’établir un plan financier et de mettre de côté au moins 6 mois de salaire, notamment si vous avez des investissements en perspective mais aussi le temps de vous créer une clientèle.
D’ailleurs, selon le statut que vous choisissez une épargne vous sera nécessaire car des apports personnels sont demandés dès le départ pour alimenter le capital de votre entreprise, c’est le cas par exemple si vous choisissez une entreprise individuelle, EURL, EIRL…
Préparez à l’avance votre départ de l’entreprise
Vos avantages, notamment financiers seront différents selon la façon dont vous quittez votre entreprise.
Eviter la démission
Evitez de démissionner, à moins de ne pas en avoir le choix, car vous perdrez vos droits d’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui est une source de revenus non négligeable le temps que votre activité prenne.
En revanche en cas de rupture conventionnelle, de licenciement ou de fin de CDD vous pourrez percevoir ces allocations. Si vous êtes dans cette situation, vous pourrez aussi demander des dispositifs de soutien financier tels que l’ACRE ou le maintien des ARE, même après la création de votre entreprise ; alors qu’en cas de démission vous ne pourrez pas bénéficier de ces aides.
Des dispositifs transitoires
Ils permettent de rester salarié avant de rompre définitivement votre contrat de travail :
- Le congé pour création d’entreprise: il permet de suspendre pour un an maximum votre contrat de travail. A l’issu de ce congé vous pourrez soit rompre votre contrat de travail si vous être sûr de vous, soit réintégrer votre entreprise à poste et rémunération équivalent.
- Le passage à temps partiel pour création d’entreprise: le principe est similaire au congé pour création d’entreprise sauf qu’il s’agit seulement une baisse temporaire de votre temps de travail, à l’issue de l’année maximum vous choisissez de quitter définitivement l’entreprise ou de réintégrer pleinement votre poste.
Préparez vos services et tarifs
Prenez le temps de fixer votre offre. Pour cela, déterminez quels services vous offrez et à quel prix vous pouvez les fournir à vos clients. Pour fixer vos prix il faut que vous preniez en compte toutes les dépenses que vous avez à effectuer de votre côté pour rendre ce service, comme les frais de déplacements, les frais liés au temps consacré, ou encore liés au matériel utilisé. Ceci est très important pour ne pas travailler à perte et proposer des offres claires à vos clients.
Pensez, en parallèle, à bien effectuer des recherches sur les prix du marché pour vous aligner sur ceux-ci et ne pas être hors jeu.
Préparez-vous à travailler autrement
Dans une entreprise chacun a un poste défini, mais en freelance préparez-vous à devenir polyvalent. Vous devez être à la pointe de votre expertise, mais aussi avoir des compétences en communication, comptabilité, gestion… Vous ne pourrez plus vous appuyer sur des collaborateurs ou collègues.
Fini votre petit bureau d’entreprise, vous devez envisager un nouveau lieu de travail pour développer votre activité d’indépendant. Si vous souhaitez travailler de chez vous, il est important de vous créer un espace dédié. Vous pouvez aussi opter à la location d’un bureau ou à vous inscrire dans un espace de coworking.
Vous allez devoir préparer vos propres supports de communication et établir une stratégie. Cela peut être nouveau pour un freelance qui débute, mais c’est une étape essentielle et qui doit se prolonger tout au long de votre activité. Vous pourrez ainsi vous créer une image, vous faire de la publicité et pensez à relayer vos informations et parler de votre activité sur les réseaux sociaux (Twitter, LinkedIn et Facebook).
Maintenant vous devrez aussi faire votre propre veille pour rester bien informé sur votre secteur d’activité. Vous serez ainsi à jour sur les évolutions de votre domaine mais aussi sur les nouvelles offres des concurrents. Le plus important étant pour vous d’être le meilleur pour vous démarquer.
Choisir votre statut freelance
Statuts juridiques classiques
Il existe de nombreux statuts juridiques qui vous permettent de lancer votre activité freelance et de devenir entrepreneur tels que la micro-entreprise, l’entreprise individuelle, l’EIRL, l’EURL, la SAS. Ces statuts vous garantissent une grande autonomie dans la gestion de votre activité mais vous engagent à prendre des risques, notamment financiers. Vous devez apporter du capital dans l’entreprise sans être en mesure d’évaluer vos résultats à l’avance ; vous ne pourrez sûrement pas vous verser de salaires durant les premiers mois et vous perdez de nombreux avantages liés au salariat tels que vos droits au chômage ou encore la cotisation retraite.
Le portage salarial : simplicité, sécurité et accompagnement
Si vous souhaitez choisir la simplicité, choisissez le portage salarial. Ce statut vous permet d’être indépendant et salarié. La transition vers ce mode de travail est très facile puisque vous restez salarié d’une entreprise de portage salarial et vous n’avez donc aucune démarche à effectuer pour changer de statut.
Votre société de portage salarial s’occupe, de plus, de toutes vos tâches administratives, vous verse un salaire minimum conventionnel tous les mois dès le début de votre première mission et vous bénéficiez d’un conseiller dédié tout au long de votre vie de consultant. Vous pouvez aussi bénéficier d’une formation offerte pour trouver votre première mission et de nombreux parcours de formation certifiant pour entretenir et faire évoluer votre expertise.
Vous conservez aussi tous les avantages sociaux du salariat et vous bénéficiez d’un salaire minimum conventionnel garanti chaque mois. En même temps vous êtes totalement indépendant dans votre travail et vos choix professionnels. C’est un statut qui ne présente que des avantages car il peut être un tremplin pour tester votre activité de consultant indépendant en toute sécurité avant de créer, ensuite, votre propre entreprise.
Avec le portage salarial vous pouvez lancer votre activité de freelance en toute sérénité !