La gestion du temps est une des clés de la réussite du travail en freelance. Respect des délais et du planning, le travailleur indépendant doit estimer au plus près la durée d’un projet avant de se lancer.
Retour sur les raisons essentielles de bien gérer son planning, et les règles d’or pour définir au plus près la durée d’une mission freelance.
L’importance de bien gérer son planning
Un planning respecté impacte directement la qualité du travail final et la satisfaction du client.
- Avec un délai trop court, le travail risque d’être bâclé.
- Lorsque le délai est dépassé, le client se souviendra uniquement du retard, au détriment de la qualité du travail rendu.
- Travailler dans l’urgence avec pour seul but de tenir un délai entraîne souvent des frais et des charges supplémentaires.
Pour réussir sa mission, le consultant doit travailler dans un cadre apaisé et au rythme qui lui convient.
Le planning est un point-clé de la gestion d’un projet.
Les 7 questions à se poser pour estimer la durée de sa mission :
1. Avez-vous déjà collaboré avec ce client ?
Une première collaboration avec une entreprise est un point positif dans l’élaboration d’un planning. Connaître l’efficacité et la réactivité du client permet d’anticiper sur les temps de brief, la validation, les retours ou les prises de décisions.
Il est aussi possible d’obtenir des informations d’autres consultants auparavant missionnés par cette entreprise.
2. Quelles sont les compétences requises ?
Quelle est la difficulté de ce projet ? Les compétences sont-elles opérationnelles ou cela nécessite-t-il une mise à niveau ? Le travailleur indépendant doit se positionner avec objectivité au niveau de ses capacités et compétences pour définir le temps nécessaire pour mener à bien cette mission.
3. Qui intervient dans ce projet ?
Le consultant est-il seul à intervenir dans ce projet ou d’autres lots sont-ils attribués à d’autres sociétés ou freelance ? Bien comprendre les rouages d’une mission permet d’apprécier l’impact que l’intervention de tierces personnes peut avoir sur le respect des délais. C’est notamment le cas lorsque plusieurs lots sont interdépendants.
4. Combien de personnes doivent valider le livrable ?
En connaissant le nombre d’intervenants en charge de valider le travail final, on peut augmenter ou resserrer le point sur les délais de validation.
5. Y a-t-il une contrainte de date ?
La mission est-elle tenue par un délai incontournable : une date, un événement ou le lancement d’un produit par exemple ? Il peut être nécessaire d’envisager une solution de secours dans le cas où le planning ne serait pas respecté à cause du client, et d’en évaluer les conséquences.
6. Le client a-t-il déjà une expérience dans ce domaine ?
Le consultant gagnera sans doute du temps si son client a déjà réalisé une mission similaire dans une autre ville ou région. Le client est alors déjà rodé à ce style d’exercice. Dans le cas inverse, il faudra souvent expliquer, informer, et faire de la pédagogie autour du sujet.
7. Des sous-traitants doivent-ils intervenir ?
En présence de sous-traitants, le travailleur indépendant doit évaluer l’intervention de ces derniers, en tenant compte de leurs habitudes de travail et de respect des délais.
En répondant à ces questions, le consultant pourra estimer au plus juste la durée de sa mission freelance. Attention cependant aux modifications de dernière minute imposées par le client ! Une telle situation pouvant entraîner des charges et des coûts supplémentaires. C’est pourquoi le planning doit être maintenu à jour tout au long du projet.