Freelance : Comment gérer un client qui ne paye pas ?

Bien souvent, le freelance manque de temps : il doit mener de front de nombreux sujets. Ainsi, gérer un client qui ne paye pas peut s’avérer compliqué. Malheureusement, dans sa vie professionnelle, chaque freelance est amené à rencontrer des clients indélicats. Alors, pour mieux gérer ces situations, nous allons voir dans un premier temps comment s’en sortir, puis comment éviter que cela se reproduise. Nous reviendrons enfin sur l’intérêt du portage salarial, solution alternative pour exercer en freelance sans avoir à gérer ces problématiques.

Le client ne paye pas : comment s’en sortir ?

Privilégiez d’abord le dialogue. Expliquez votre préjudice au client qui ne paye pas. Vous êtes freelance et à votre compte, le paiement en temps et en heure est indispensable pour vous.
Si vous devez relancer votre client une 2ème fois, rappelez les faits et remettez la facture en pièce jointe. Enfin, en cas de 3ème relance, soyez plus ferme et plus direct : faîtes un courrier recommandé avec accusé de réception et formalisez par écrit.

Plus globalement, il est important d’être ferme sur le respect des délais. Si vous n’êtes pas payé le jour J, relancez directement par mail et/ou par téléphone et demandez à quelle date vous serez payé. Vous pouvez également instaurer des pénalités de retard (bien que rarement prises en compte) ou en dernier recours retarder la poursuite de votre prestation en cas de non règlement.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander à votre client les coordonnées du comptable ou de la personne qui décide des paiements dans l’entreprise, cela vous permettra de gagner du temps en vous adressant directement au décisionnaire en cas de problème.

Comment éviter que cela se reproduise ?

Le point de départ est de prévoir : anticipez les paiements et les problèmes éventuels pour vous assurer d’être payé en temps et en heure. En parallèle, soyez rigoureux : classez vos factures et utilisez un outil de CRM pour gérer votre activité de freelance.

Avant de commencer votre mission, discutez avec votre client d’une avance et fixez un échéancier, notamment pour une mission longue. Généralement, l’avance est d’environ 30% du montant de la mission.

Par ailleurs, pensez à faire un devis signé, à clarifier l’ensemble des conditions de paiement dès le départ dans votre contrat de freelance et à conserver toutes les traces par mail.
Plus généralement, évitez les paiements en intégralité à la fin de la mission, privilégiez les demandes de paiement liées aux phases ou séquences de la mission.

L’alternative du portage salarial

Pour être déchargé de ces contraintes et ne pas gérer votre trésorerie et ses risques, vous pouvez également faire le choix d’exercer en portage salarial. Le principe est le suivant : au regard d’une commande, votre société de portage vous propose un contrat de travail, transforme vos honoraires en salaire et gère à votre place votre facturation, votre comptabilité et vos démarches administratives. Un freelance en portage salarial est donc déchargé de ces contraintes et peut se concentrer sur la réalisation de ses missions et sur sa prospection.

Ainsi, pour un client qui ne paye pas, votre société de portage applique une procédure en plusieurs étapes :

• Contact de votre client par téléphone
• Si cela ne suffit pas, envoi de lettres recommandées
• Si cela ne suffit toujours pas, ITG lance une procédure de recouvrement non judiciaire via un consultant spécialisé.

75% des situations sont résolues grâce à cette démarche. Si toutefois le problème subsiste, que le montant est important et que le dossier est complet, ITG fait en dernier recours appel à un avocat afin d’entreprendre une action en justice.

Durant toute cette période, votre salaire conventionnel vous est versé au regard des jours de missions effectués. La partie variable liée au paiement de la facture reste en attente du dit paiement.

Pour en savoir plus sur ces éléments, nous vous renvoyons à notre article :
Que se passe-t-il si mon client tarde à payer la facture ?