Le portage salarial, forme d’emploi émergente en France, est parfois l’objet d’idées reçues sur les personnes qui peuvent y prétendre, ses avantages ou encore son utilisation.
Nous avons ainsi souhaité rassembler 8 idées reçues négatives sur le portage salarial et y apporter nos réponses dans une volonté de clarification, notamment auprès des personnes qui hésitent à franchir le pas du portage.
Le portage salarial, un statut fragile au cadre juridique flou ?
Le portage salarial se trouvait, il y a peu de temps encore, face à une situation juridique floue. Il bénéficie aujourd’hui d’un cadre juridique précis et détaillé grâce à l’ordonnance du 2 avril 2015. Celle-ci encadre précisément le portage salarial. Elle permet de sécuriser à la fois les experts autonomes qui utilisent cette solution pour exercer et les entreprises de portage.
Par ailleurs, le Président de la République a évoqué le portage salarial dans son allocution du 18 janvier 2016 en le décrivant comme une “solution en faveur de l’emploi”.
Le portage profite donc d’une dynamique très positive.
Pour connaître la définition du portage salarial, cliquez ici.
Le portage salarial, seulement pour les chômeurs ?
Le portage salarial est évidemment une solution de transition professionnelle et un bon moyen de retrouver le chemin de l’emploi. Il est en revanche réducteur de considérer le portage uniquement comme une solution de transition professionnelle. Il est aujourd’hui utilisé par des profils très variés et répond à diverses attentes.
Il peut être utilisé par un salarié qui effectue une mission en plus de son emploi régulier, par un créateur d’entreprise qui veut tester son projet avant de se lancer, ou encore par des consultants qui perçoivent le portage comme une solution long terme leur permettant d’exercer librement, en étant déchargé des parties administratives et comptables.
Le portage salarial, un régime réservé aux cadres ?
Jusqu’en 2013, le portage salarial était limité aux cadres. Depuis l’ordonnance du 2 avril 2015, il est accessible à toute personne justifiant d’un niveau d’expertise et d’autonomie suffisants pour rechercher ses clients.
Le statut de cadre n’est donc pas nécessaire pour exercer en portage salarial, même si vous l’obtiendrez en étant salarié chez ITG.
Le portage salarial, un régime qui ne permet pas d’être indemnisé en cas de fin d’activité ?
Un consultant en portage salarial bénéficie du statut de salarié et profite des mêmes droits qu’un salarié du secteur privé. En cas de chômage, il est donc couvert et bénéficie des indemnisations « Pôle Emploi ».
Pour que ses droits soient pleinement reconnus, son montant de salaire mensuel doit être environ de 2500 euros bruts minimum en équivalent temps plein, proratisé au nombre de jours de mission.
Le portage salarial, pas fait pour les jeunes ?
Le portage salarial est accessible aux personnes dont l’expertise est suffisante pour trouver des clients en autonomie.
Cette nouvelle forme d’emploi est donc utilisée aussi bien par des seniors que par des étudiants, qui effectuent par exemple une mission en parallèle de leurs études, ce qui leur évite d’avoir à créer une structure. Le portage peut aussi être utilisé par de jeunes experts, salariés dans une entreprise, qui ont un projet et qui désirent le tester en toute sécurité.
Le portage salarial, pas utilisable à l’international ?
On peut parfaitement avoir recours au portage salarial pour effectuer une mission à l’international. En tant que salarié détaché, c’est le droit français qui s’applique.
ITG propose des modèles de contrats en anglais pour les clients de ses consultants. Les contrats de travail que nous effectuons répondent aux principes du droit du travail français, mais un détachement à l’étranger est possible, à la condition d’être résident français au moins 6 mois à l’année.
De très nombreux consultants en portage salarial chez ITG réalisent des prestations à l’étranger.
L’entreprise de portage salarial donne t-elle des missions à ses salariés ?
Un consultant en portage salarial bénéficie du statut de salarié, mais il doit être à-même de trouver des missions en autonomie.
Pour cette raison, nous répétons souvent que le portage salarial s’adresse à des experts, car leur niveau d’expertise doit être suffisamment élevé pour leur permettre de trouver des missions par eux-mêmes.
Une fois la mission trouvée, le consultant se met d’accord sur les termes de la prestation avec son client (objet, durée, honoraires). Puis, son entreprise de portage salarial contracte avec le client. En revanche, ITG participe, grâce à un partenariat avec Meteojob, à promouvoir des offres de missions sur une plateforme de recherche de missions : Missioneo.com.
Enfin, sachez que de nombreux consultants rejoignent ITG, tandis que la vente de leur expertise n’est pas leur spécialité, convaincus par l’accompagnement et le parcours de formation ITG pour apprendre à « se vendre » qui leur permet d’acquérir cette autonomie.
Le portage salarial, un régime trop cher ?
Le portage salarial est parfois qualifié de régime trop onéreux comparé à une création d’entreprise ou au régime auto-entrepreneur.
Un auto-entrepreneur profite de cotisations sociales moins élevées, mais n’a pas du tout la même couverture sociale que le consultant en portage.
Si vous avez, dans votre entourage, des amis indépendants, posez leur la question : une fois leur comptable payé, leur trésorerie gérée, leurs cotisations versées, vous verrez que ce qu’ils récupèrent est équivalent au portage.
Les frais de gestion pris par ITG permettent de vous libérer de toute la partie administrative et comptable, ce qui vous fait gagner un temps considérable. De même, cela vous apporte un accompagnement essentiel (conseils, réseautage, formation) qui vous donne toutes les cartes en main pour réussir en tant qu’indépendant.
Si vous vous posez d’autres questions sur le portage salarial, n’hésitez pas à nous contacter directement pour échanger avec nous sur votre situation.
1 commentaire
Bonjour,
Pour avoir créer, gérer et fermer une SARL et être aujourd’hui en portage salarial chez ITG, je partage totalement le contenu de ce post.