Spécialiste en stratégies numériques de marques et influence, Alban Jarry vient de publier « 112 regards sur Twitter », un livre blanc qui regroupe les témoignages d’utilisateurs Twitter issus de la banque et de la finance. Il avait auparavant orchestré deux autres livres blancs, « Twitter conté par 50 personnalités» et « 735 utilisateurs aimantés par LinkedIn ». Explorateur et observateur de l’univers des réseaux sociaux, il décrypte les forces et les faiblesses de l’outil Twitter.
Pouvez-vous nous présenter votre livre blanc et nous expliquer ce qui vous a donné envie de l’écrire ?
Ce livre blanc est dans la continuité des 2 précédents et continue l’exploration de l’univers des réseaux sociaux. « 112 regards » propose 112 visions différentes de Twitter et surtout 112 possibilités de l’utiliser. Twitter peut être vu comme un simple outil de recherche d’actualités ou comme un démultiplicateur de visibilité de marques qu’elles soient personnelles ou entreprises. Avec les réseaux sociaux nous découvrons de nouveaux modes de communications, nous découvrons qu’un message peut arriver à l’autre bout du monde aussi vite que dans le bureau à côté du sien. Nous sommes à l’heure de l’ultra connectivité.
Ce qui m’a surtout donné envie d’écrire ce livre, c’est le souhait de repartir à la découverte des avis de tous ces hommes et toutes ces femmes, de partager avec eux ces lignes, d’interagir à la fois avec le vituel et le réel. De montrer que les limites entre le réseau physique et le réseau virtuel sont souvent très minces.
A qui s’adresse-t-il ?
A toutes les personnes qui ont envie de savoir comment des professionnels utilisent Twitter. Il ne se veut pas limitatif au seul secteur de la banque finance assurance car, aujourd’hui, quels que soient les métiers, les modes d’utilisation des réseaux sociaux se ressemblent.
Comment avez-vous choisi les 112 participants qui vous livrent leurs “regards” sur Twitter ?
Le livre est composé de 2 parties. La première regroupe 62 témoignages sur le thème de l’évolution de l’utilisation Twitter en 1 an. La plupart des participants de cette longue préface était déjà présents dans le premier livre blanc et c’est une grande chance qu’ils aient à nouveau participé. La deuxième partie est composée de 50 portraits qui sont des interviews.
Ces 112 regards sont le fruit de rencontres virtuelles. Je n’ai pas spécialement de critères pour établir la liste des personnes à interroger (à part leur appartenance au monde de la banque finance assurance), juste le plaisir d’avoir leurs points de vue. J’essaye de respecter certains équilibres entre les dirigeants, les experts et les journalistes, entre les hommes et les femmes, …
Twitter fêtera ses 10 ans cette année, pourtant il semble qu’il se cherche encore…
Il cherche surtout un modèle économique. Twitter est très influent dans les médias et le showbiz mais pour le moment il n’arrive pas à en tirer un équilibre financier. Professionnellement, Twitter est une mine d’or d’informations mais souffre de ne pas cibler de publicités vers son lectorat.
L’éventualité de passer à 10000 caractères a par exemple fait beaucoup de bruit ces derniers temps. Comment le voyez-vous évoluer dans les années à venir ?
Les dernières évolutions de Twitter ont toujours permis plus d’interactions et une démultiplication de la visibilité des tweets. Avec #i4Emploi nous avons, par exemple, beaucoup utilisé la nouvelle « chambre cachée » de Twitter que représentent les DM de groupes. Les 10 000 caractères peuvent être un très bon complément si Twitter veut progressivement se transformer en média et attirer un contenu de qualité. Mais pour garder sa force et son originalité, il lui faudra garder la puissance de ces 140 caractères qui permettent d’exercer un art du titre permanent.
Quels conseils donneriez-vous à un consultant qui souhaite trouver des clients grâce aux réseaux sociaux ?
Twitter et les autres réseaux sociaux sont des vitrines professionnelles. Comme toute vitrine, elles doivent être la représentation du commerce qu’elles hébergent.
Alban Jarry, spécialiste en stratégies numériques de marques et influence
Voici le livre blanc :