Avec un taux de chômage inférieur à 4%, les ingénieurs bénéficient d’une situation de plein emploi. Si certains choisissent d’apporter leurs compétences en tant que salariés, d’autres ambitionnent de profiter au maximum de la demande et choisissent d’œuvrer en tant que consultants freelances.
Pour ces derniers, la numérisation du marché du travail offre de nouvelles opportunités en dehors des circuits traditionnels.
Le plein emploi
Porté par le besoin d’innovation de l’économie française, le marché du travail des ingénieurs se porte très bien. Malgré des efforts conséquents pour satisfaire la demande (30 000 ingénieurs formés par an), les écoles d’ingénierie ont toujours des difficultés à y répondre. Face à la concurrence des pays à bas coût, l’industrie française se renouvelle pour développer une offre innovante et de haute qualité. Cette stratégie exige de nombreux ingénieurs pour transformer les efforts de recherche et développement en offres concrètes et commercialisables. Dans ce contexte, l’ingénierie se développe et son expertise emprunte des voies nouvelles pour cheminer vers les entreprises.
Le statut de freelance ingénieur se développe
Pour profiter pleinement de la demande, de plus en plus d’ingénieurs décident en effet d’exercer en freelance. L’ingénieur consultant bénéficie de nombreux avantages par rapport à son homologue salarié d’une entreprise traditionnelle. Exercer en freelance lui permet de développer son expertise en œuvrant à une grande variété de projets et de sélectionner les plus intéressants et les plus rémunérateurs. Le freelance a le choix entre différents statuts : l’auto-entreprenariat, l’entreprise individuelle, l’EIRL, l’EURL et le portage salarial. Très majoritairement, ces ingénieurs freelances se lient avec une société traditionnelle de conseil en ingénierie qui leur trouve des missions en contrepartie d’un commissionnement. Cette situation pourrait rapidement changer avec l’émergence de plateformes spécialisées online pour centraliser l’offre et la demande en ingénierie.
La numérisation du marché du travail
La digitalisation de l’économie amplifie ce phénomène. Le marché du travail des ingénieurs se numérise et de nombreuses plateformes en ligne permettent à présent la mise en relation des ingénieurs indépendants et des sociétés clientes. Des startups s’engouffrent dans ce nouveau marché pour fluidifier à moindre coût la relation ingénieurs – indépendants et entreprises en recherche d’expertise, comme par exemple le site d’emploi et de prestation 100% dédié à l’ingénierie www.webengineering.fr, le numéro 1 français dans son domaine.
Cette plateforme online, en centralisant l’offre de service et la demande d’expertise, permet aussi bien aux ingénieurs freelances qu’à l’industrie de contourner les circuits traditionnels et d’être mis directement en relation. Les entreprises qui ont recours aux services d’un ingénieur freelance par ce biais sont libérées des contraintes liées à sa rémunération. Elles ne paient qu’une facture d’honoraires liés à la prestation rendue sans charges fiscales, sociales ou cotisations particulières qui seraient dues sur un salaire. Ce dispositif permet en outre à une société d’avoir recours à une expertise en ingénierie pour répondre à un besoin ponctuel qui ne nécessite pas de recrutement. C’est une situation idéale dans le cadre d’un projet de recherche ou de développement par exemple.
On le constate, la numérisation du marché du travail des ingénieurs est déjà bien avancée. Il est désormais possible d’exercer en Freelance sans avoir à s’inquiéter de l’accès à l’offre de missions. Celle-ci est accessible partout, à tout moment en quelques clics. Cette forme d’exercice de la profession rendue possible par le raccourcissement des circuits fait rentrer l’ingénieur dans un rapport B2B que ce dernier a tout intérêt à appréhender dès sa sortie d’école.
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