Quels sont les coûts d’un Freelance ?

De plus en plus de français sautent le pas et se mettent à leurs comptes dans les métiers de l’IT et du digital, il faut dire que les avantages à être micro-entrepreneur sont considérables et suscitent l’intérêt de tous. L’autonomie, l’indépendance, plus de stress en allant au travail puisque le travail peut migrer chez vous dans certains cas. Mise à part l’image de carte postale que provoque ce statut, il est important au préalable de se poser les bonnes questions : combien cela coûte ? est-ce réellement une bonne idée de se lancer dans l’aventure du freelancing ?

Bubbleting vous aide à répondre à ces questions et à cerner plus précisément les coûts réels des travailleurs indépendants !

Le statut de micro-entrepreneur (anciennement autoentrepreneur) :

Le capital social : le capital social vous servira, dans un premier temps, à couvrir vos premières dépenses. Il vous est possible d’avancer un montant minimum de 1 euro pour démarrer votre activité en tant que freelance.

Le régime social : ce type de statut correspond au régime micro-social. Le montant des cotisations sociales est calculé en fonction du chiffre d’affaires mensuel ou trimestriel. Le taux de cotisation varie selon le domaine d’activité. Si le chiffre d’affaires est nul, l’entrepreneur ne paie pas de cotisations sociales minimales.

Les entrepreneurs soumis au régime social sont tenus de verser une contribution formation professionnelle. Cette contribution s’ajoute aux cotisations versées au titre du régime micro-social et est égale à un pourcentage du chiffre d’affaires annuel : – 0,2 % pour ceux exerçant une activité de prestation de service et les professionnels libéraux[1].

La bonne nouvelle avec ce statut : mises à part les contraintes administratives, elles se font principalement en ligne et sont généralement gratuites, donc vous n’aurez ni à vous déplacer, ni à casser votre tirelire.

Les frais de fonctionnement et de gestion :

Les frais d’habitation : si vous choisissez de travailler dans des espaces dits de « co-working », vous aurez des frais avoisinants les 300 euros/ mois, cela dépend, principalement, de l’endroit dans lequel vous décidez de louer.

Les frais de banque : il faut prévoir des coûts d’ouverture d’un compte bancaire, pour cela il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence, à recourir aux services de banques en lignes beaucoup moins chères, et à démarcher les banques qui vous semblent attractives. En moyenne, les frais mensuels avoisinent les 20-30 euros HT.

Les bureaux : pour un freelance qui déciderait de louer un bureau ou un local, il faudra prévoir au minimum un ordinateur portable ou de bureau (de 400 à 1500 euros), un logiciel pack office et la suite adobe (abonnement mensuel de 59,99 € pour la suite Adobe, et 10 € pour le pack office pour l’année), petites fournitures de bureau (environ 100euros), la mise en place d’une ligne téléphonique et d’un forfait ADSL ou Fibre (à partir de 20 euros par mois) et l’achat de logiciels informatiques.

Les frais de gestion par un expert-comptable et une assistance juridique : ils peuvent vous aider à choisir le statut qui correspond au mieux à votre domaine d’activité. Leurs montants peuvent varier selon votre activité, qu’il soit un expert en ligne ou à proximité. Il est conseillé de recourir aux services d’experts de proximité si votre activité est complexe et nécessite une présence physique nécessaire (à partir de 1500€ HT/an).

Taxes et impôt : il faut compter la taxe professionnelle + la TVA (sur les services facturés si votre statut est en entreprise commerciale), l’imposition dépendra de votre chiffre d’affaire et de la structure choisie. Les cotisations sociales s’élèvent à 46% de vos revenus.

Frais de transport et de nourriture : pour les frais de transport et de nourriture, il faudra prévoir une enveloppe de 230 € pour un travailleur indépendant vivant à Paris. Il faudra ajouter à cela, des frais de transport supplémentaires en cas de déplacement professionnel en dehors de la région parisienne qui seront à votre charge.

Etre freelance dans les métiers de l’IT et Digital : des coûts en plus ?

Les coûts d’un freelance dans les métiers de l’IT et digital ne varient pas de ceux d’un freelance lambda. Certaines formations professionnelles comme le Big Data attestent d’une véritable expertise. Néanmoins, nous avons mené une étude nous permettant d’avancer les chiffres présents :

Force est de constater qu’un freelance spécialisé dans les métiers de l’IT et du Digital offre des prestations de services beaucoup mieux rémunérées qu’un expert en CDI. Ce domaine convainc d’autant plus les réfractaires de ce mode de vie.

Et qu’en est-il du coût en portage salarial ?

Le portage salarial vous offre l’opportunité d’être totalement indépendant dans votre travail tout en gardant les avantages du salariat, qui sont loin d’être négligeables ! Si vous n’êtes pas prêt à vous lancer en solo, pourquoi ne pas mener une vie de freelance à moindre coût et à moindre risque avec le portage salarial ? Quels sont vos coûts et avantages financiers avec ce mode de travail salarié ?

Indépendant avec un statut salarié :

En tant que salarié de votre société de portage vous êtes soumis au régime général de la sécurité sociale et gardez tous les avantages de ce statut. Vous développez votre propre clientèle comme un indépendant, mais c’est la société de portage émet la facture qu’elle vous reverse sous la forme d’un salaire.

Vous accumulez donc des droits au chômage et cotisez pour la retraite, donc inutile de vous soucier de mettre des économies de côté en plus pour anticiper l’avenir. Vous avez aussi pleinement droit à la formation. Vous cotisez pour votre Compte personnel de formation, comme tout autre salarié lambda. De plus, vous n’avez pas besoin de capital, le lancement de votre activité ne vous coûte rien !

Quels frais de gestion et de fonctionnement ?

La contrepartie est que comme pour tout salaire, les charges patronales et sociales sont déduites de votre fiche de paye et la société de portage salarial vous prélève environ 10% de frais de gestion, ce qui représente au total environ 50% de votre chiffre d’affaires.

Vous pouvez cependant augmenter votre rémunération nette en déduisant vos frais professionnels qui vous sont remboursés sans charges, ce qui est un gros avantage par rapport au statut d’auto-entrepreneur.

Pour plus d’informations, demandez une simulation de salaire sur itg.fr.

Des services pour vous faire gagner du temps et de l’argent

Le grand plus du portage est que vous n’avez aucune contrainte administrative liée à votre activité puisque tout est pris en charge par la société qui vous porte. Vous avez ainsi l’assurance d’un salaire minimum conventionnel  chaque mois, versé par la société. Et surtout, vous pouvez consacrer tout votre temps disponible à vos clients pour développer d’autant plus votre chiffre d’affaires, et donc votre rémunération !

En plus, vous bénéficiez d’autres services pour simplifier votre vie de freelance et booster votre activité : un accompagnement et des conseils de professionnels pour développer votre activité, une assurance responsabilité civile, une mutuelle, des formations, rejoindre un réseau de consultants…

Le portage salarial permet alors de bénéficier d’une grande liberté professionnelle, tout en évitant les dépenses supplémentaires liées au statut d’indépendant !

Vous êtes convaincu(e)s par le freelancing ? Toujours envie de sauter le pas et de devenir indépendant ? Il est vrai que les générations d’aujourd’hui se lancent de plus en plus dans l’aventure (Cf article Bubbleting de la génération Y à Z : quelles évolutions pour et sur le marché du travail ?). Pour avoir la garantie de la visibilité de votre profil, et de la reconnaissance de vos compétences, référencez-vous gratuitement sur Bubbleting, la plateforme spécialisée dans la mise en relation entre clients et freelances experts dans les métiers de l’IT et du Digital.

 Sources:

[1] Agence France entrepreneurs https://www.afecreation.fr/pid6137/regime-micro-social.html

* tableau édité par Bubbleting, publié dans Start & Co  https://startco.lesechos.fr/posts/marche-du-travail-de-la-generation-y-a-z/

** Après impôts (taux marginal appliqué de 22 %) 

*** Sur la base de facturation de 138 jours après frais, charges, taxes et impôts