Compromis idéal entre salariat et indépendance, le portage salarial est pour vous consultants, freelance et indépendants la solution idéale. Ce statut particulier entraîne quelques différences desquelles vous pouvez tirer profit du moment que vous les maîtrisez. Pour cela il vous faut éviter de commettre quelques erreurs, que nous vous listons dans cette article, afin de ne pas tomber dans certains pièges et de permettre d’optimiser au mieux vos revenus de salariés portés.
Croire que plus le salaire est haut, meilleur est le revenu
Votre activité de portage salarial vous donne droit, chaque mois d’activité, comme pour n’importe quel salarié du privé, à un salaire. Ce salaire n’est pas, pour autant, la seule option de rémunération de votre activité.
Certaines sociétés de portage vous propose par exemple d’acquérir par leur biais des carnets de Chèque Emploi Services Universels. Applicables à tous types de catégories de services à la personne, les CESU permettent de rémunérer l’aide à domicile (EAD) ou son employeur. Vous pouvez obtenir jusqu’à 1800 € de CESU par an permettant d’économiser 900€ de charges sociales.
Autre option possible; la société ITG par exemple est une des seules sociétés de portage salarial à proposer à ses salariés de constituer un Plan d’Epargne Entreprise. Cette épargne salariale est assurée par un partenaire et est disponible pour tous les salariés portés d’ITG ayant acquis une ancienneté de seulement 3 mois.
Il peut donc être plus intéressant de se tourner vers ce type de placements qui peut vous faire gagner de l’argent ou à minima vous permettre de faire de grosses économies.
Négliger ses frais professionnels
En tant que professionnel, votre activité d’indépendant ou freelance engrange des frais professionnels et vos sociétés de portage l’entendent. C’est pourquoi celles-ci, pour la plupart, vous proposent leur gestion.
Il faut cependant distinguer deux types de frais ; ceux que vous pouvez facturer aux clients et les autres. Pour ceux que vous facturez au client, il faut lui en parler lors de vos négociations pour les inclure dans votre contrat.
Pour tous les autres, ITG les prend en charge qu’il s’agisse de frais de mission (déplacement, hébergement, repas, matériel, indemnités kilométriques…) ou de frais de fonctionnement (fournitures, téléphone, abonnement internet, papier, prospection…).
Les notes de frais ne sont soumises ni aux charges sociales ni aux impôts. Autrement dit, la partie de votre chiffre d’affaires que vous transformez en remboursement vous permet de réaliser une économie d’environ 50% du montant !
Gardez en tête que vos frais professionnels n’entrent pas dans le calcul de votre retraite, il serait donc peu judicieux de placer tous vos oeufs dans ce panier-ci.
De la même manière vous ne pouvez pas pour autant faire passer toutes vos dépenses comme frais professionnels, afin de défiscaliser au maximum, un plafond existe. C’est pourquoi pour vos achats de gros matériels (ordinateurs, téléphones) il peut être intéressant de questionner votre conseiller(e) sur l’intérêt de reporter le remboursement de certains achats sur l’année suivante.
Se focaliser sur le taux de gestion
Si la tentation de céder à l’appel du taux de gestion le plus faible est grande, c’est une erreur à parer. Un taux de gestion faible peut cacher des frais tierces. En général, les sociétés de portage salarial vont proposer différentes formules de prise en charge à leurs salariés portés. Tout dépend ensuite de ce que vous recherchez. Ne vous focalisez pas sur la formule la moins chère car elle n’est pas toujours la plus économique in fine.
Souvent la formule la moins chère n’intègre pas, par exemple, la prise en charge de la gestion des frais ainsi les mois où vous souhaiterez en bénéficier, un supplément vous sera demandé.
C’est également le cas pour l’avance sur salaire voire l’avance intégrale que propose ITG. Vous permettant de bénéficier dès le premier mois travaillé, et ce jusqu’à la fin de votre mission, d’une avance intégrale de salaire.
Ne pas anticiper ses périodes hautes et creuses
En tant que salariés portés vous travaillez le temps de missions. Vous pouvez ainsi enchaîner les missions ou travailler sur une longue mission et à la suite attendre un mois ou deux avant de commencer la suivante. C’est sporadiquement la meilleure option qui s’offre à vous.
Prenez du recul, réalisez une veille concurrentielle, développez votre visibilité sur le web, cette période vous permettra d’organiser un retour qualitatif sur le marché. Bien que durant ce « creux » nécessaire vous ne perceviez aucun revenu nouveau, mais alors comment joindre les deux bouts pendant ce temps ?
Il est une possibilité; celle d’anticiper de futures périodes creuses. Il est ainsi possible d’échelonner le versement de vos salaires de fin de mission sur plusieurs mois. Le but étant de vous garantir un revenu même sur vos périodes creuses. Pour cela il vous suffit d’en discuter avec votre gestionnaire de comptes qui vous aidera à choisir la période donnée optimale pour vous.
Retenez que, l’argent généré sur votre compte de trésorerie est votre propriété. Vous pouvez faire le choix de tout retirer d’un coup, en salaire, après déduction des charges sociales, d’en déclarer une partie comme frais professionnels ou d’échelonner vos versements afin d’anticiper une période creuse. Il n’appartient qu’à vous d’établir la marche à suivre d’un mois à l’autre. Puisque vous êtes la personne la plus qualifiée pour identifier vos besoins.
Maintenant que la gestion de vos revenus en portage salarial n’a plus de secrets pour vous, il est une autre question qui peut s’avérer très utile de maîtriser; celle de votre temps.
Nous vous donnons les clés pour ce faire, rendez-vous ici ► Consultant : gestion du temps et portage salarial